Depuis 2011, la possession du permis B ne donne plus automatiquement accès à la conduite d’une moto légère de 125 cm³. L’obligation de suivre une formation spécifique de 7 heures s’applique, sauf pour les conducteurs ayant assuré et conduit un deux-roues de cette catégorie entre 2006 et 2010.
La réglementation prévoit aussi des cas particuliers selon la date d’obtention du permis B et le pays dans lequel il a été délivré. Les conditions d’assurance et la reconnaissance des équivalences compliquent parfois la lecture des droits réels de chaque titulaire.
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Qui peut conduire une moto 125 cm³ avec un permis B ?
Prendre le guidon d’un 125 avec un simple permis B n’a rien d’automatique. Il faut cocher deux cases : avoir le permis B depuis au moins 2 ans et suivre une formation pratique de 7 heures. Cette règle concerne autant les motos 125 cm³ que les scooters 125 cm³. Attention : cette équivalence s’arrête aux frontières françaises. Hors de l’Hexagone, le permis B français ne vous ouvre aucune porte pour un 125, la règle n’est pas reconnue.
Pour les scooters à trois roues ou tricycles à moteur L5e, la réglementation ajoute une exigence : avoir au moins 21 ans. Une façon de réserver ces engins, prisés dans les métropoles, à des conducteurs expérimentés.
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Voici un rappel synthétique des conditions à respecter selon le type de véhicule :
- Moto ou scooter 125 cm³ : permis B depuis 2 ans + formation 7h
- Scooter 3 roues / tricycle L5e : permis B depuis 2 ans + formation 7h + 21 ans minimum
Petite nuance pour les conducteurs chevronnés : si votre permis B remonte à avant mars 1980, ou si vous avez assuré un 2 ou 3-roues entre 2006 et 2011, la formation ne vous concerne pas. Il vous faudra cependant présenter un relevé d’information d’assurance pour le prouver lors d’un contrôle.
L’équivalence “permis B = 125 cm³” n’existe qu’en France. Avant d’envisager un road trip transfrontalier, renseignez-vous : ailleurs, le permis B ne suffit pas. Une vérification s’impose systématiquement avant de se lancer sur la route, la réglementation française ne tolère aucun écart.
Permis A1 et permis B : comprendre la réglementation en vigueur
Le permis A1 ouvre directement la voie à la moto 125 cm³. Accessible dès 16 ans, il exige un examen complet (code et conduite). Une fois ce permis en poche, aucune contrainte supplémentaire : nul besoin de justifier une expérience antérieure ou une assurance spécifique pour piloter un 125.
Côté permis B, la porte de la 125 s’ouvre sous conditions. Pour y voir plus clair, voici ce que prévoit la réglementation selon votre profil :
- Permis B obtenu après le 1er mars 1980 : formation pratique de 7 heures obligatoire, à effectuer en auto-école ou moto-école.
- Permis B obtenu avant le 1er mars 1980 : aucune formation à prévoir, le droit d’utiliser un 125 est automatique.
- Détention d’une assurance pour un 2 ou 3-roues entre 2006 et 2011 : dispense de formation, justificatif à présenter en cas de contrôle.
Les catégories sont claires : le permis A2 concerne les motos de puissance intermédiaire (plus de 125 cm³, jusqu’à 35 kW), le permis A autorise la conduite de modèles plus puissants. Chaque permis a son terrain, inutile de tenter le diable, les sanctions tombent vite lors des contrôles.
Pour ceux qui profitent d’une dispense, un conseil : gardez précieusement le relevé d’information ou l’attestation d’assurance. Ces papiers sont exigés par les forces de l’ordre, l’oubli coûte cher. La rigueur administrative française ne laisse pas place au doute.
Formation obligatoire de 7 heures : ce qu’il faut vraiment savoir
Pour prendre la route en 125 cm³ avec un permis B, il faut obligatoirement passer par la formation de 7 heures, sauf cas particuliers détaillés plus haut. Cette formation, dispensée par une auto-école ou moto-école agréée, est la condition pour accéder à la conduite d’une moto 125 cm³ ou d’un scooter 125 cm³.
Le contenu de la formation se découpe en trois étapes successives :
- 2 heures de théorie : rappel des règles, conseils de sécurité, spécificités des deux-roues et importance de l’équipement.
- 2 heures de pratique hors circulation : prise en main, exercices de maniabilité, gestion de l’équilibre et du freinage à basse vitesse.
- 3 heures de conduite en circulation : évolution en conditions réelles de trafic, anticipation, positionnement sur la route et gestion des situations imprévues.
À l’issue de la formation, l’établissement délivre une attestation de formation à conserver soigneusement. Ce document fait foi lors d’un contrôle, et permet de rouler en 125 cm³ ou, pour les plus de 21 ans, de conduire un tricycle à moteur L5e. Cette attestation ne vaut que sur le territoire national : n’espérez pas l’utiliser à l’étranger. En cas d’absence de justificatif lors d’un contrôle, l’amende et la perte de points sont immédiates.
Cas particuliers et exceptions : êtes-vous concerné ?
Certains profils échappent à la formation de 7 heures pour la moto 125 cm³ ou le scooter 125 cm³. D’abord, ceux qui ont décroché leur permis B avant le 1er mars 1980 : aucune démarche supplémentaire, ils peuvent conduire un 125 librement. Sont également concernés les conducteurs qui prouvent avoir été assurés pour un 2 ou 3-roues entre 2006 et 2011, même pour une courte période. Le relevé d’information ou l’attestation d’assurance fait alors foi en cas de contrôle.
Pour tous les autres, la formation reste incontournable. En cas de contrôle, il faut présenter sans faillir le permis de conduire, l’attestation de formation et l’attestation d’assurance. L’absence de l’un de ces documents expose à une sanction salée (135 à 750 euros) et à un retrait de 3 points. En cas d’accident, l’assureur peut refuser toute prise en charge si la réglementation n’a pas été respectée.
Côté démarches, l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés) se charge de l’édition du permis. Une fois la demande envoyée et validée, vous recevez le titre chez vous, suivi en ligne ou par mail, sans passage par la préfecture. En matière d’équipement, le code de la route ne laisse rien au hasard : casque homologué, gants certifiés et gilet de haute visibilité sont obligatoires. Pour rouler serein, mieux vaut compléter avec bottes, pantalon et veste adaptés, même si ce n’est pas inscrit dans la loi.
Avant de démarrer, un dernier regard sur les papiers, un casque bien attaché, et la ville s’offre à vous. La liberté du deux-roues, ça se mérite et ça se prépare, jusqu’au moindre détail.